Vendredi en fin de journée (en France), la descente hommes des Jeux olympiques était toujours prévue pour samedi soir. Mais difficile de ne pas penser à celle de Nagano, en 1998 que l'on avait attendue près d'une semaine. Comme le raconte le Canadien Manuel Osborne-Paradis qui a chaussé ses premières planches à Whistler, le temps y est plutôt capricieux : «Tu écoutes la météo le soir, mais tu ne sais vraiment le temps qu'il fait que quand tu ouvres tes volets le matin.» Et vendredi, il pleuvait à Whistler… Et l'ultime entraînement a été annulé.
De toute façon, avec la neige et la pluie de ces derniers jours, la piste sera imprévisible. Un vrai casse-tête pour les préparateurs puisque, entre le sommet et l’arrivée, les changements de température et de neige (tantôt très froide, tantôt très humide) peuvent être énormes.
Challenge. Dans ces conditions, les Canadiens partiront peut-être un peu moins dans l'inconnu que leurs adversaires. Et sauront sans doute tirer profit d'un terrain qu'ils connaissent mieux que les autres. C'est ce qu'espère Lionel Finance, ancien descendeur et entraîneur de l'équipe de France, aujourd'hui coach de l'équipe masculine de vitesse du Canada. Finance avait quitté l'équipe de France juste après les Jeux de Turin, invité à relever ce gros challenge olympique : faire triompher à la maison les descendeurs canadiens. Depuis, il partage son temps entre Gérardmer, sa résidence, Courchevel et Vancouver où il a loué une petite maison