«On dit aussi qu'aux JO, il y a toujours des surprises»... Marie Dorin, qui effectue sa deuxième saison complète sur le circuit de Coupe du monde, ne croyait pas si bien dire, il y a quelques semaines à Anterselva (Italie), en évoquant sa première expérience olympique.
Grâce à un sans-faute au tir, la biathlète et étudiante en biologie de 23 ans (Master «spécialisation Ecologie») a réussi la course parfaite le Jour J en se faisant uniquement devancer par la Slovaque Anastasia Kuzmina, vice-championne du monde de mass-start en titre, et l'Allemande Magdalena Neuner, favorite de cette épreuve mais trahie par une faute au tir.Et a réussi, là, le premier coup d'éclat français de ces jeux Olympiques en remportant la médaille de bronze du sprint, samedi à Whistler.
«Depuis le début de la semaine, j'avais l'impression d'être vacances et ce matin je me suis dit "attention c'est important". Je n'ose pas y croire. Je pense que le petit dossard (N°10) était un avantage. J'ai déjà fait des 10/10 mais j'étais vraiment bien aujourd'hui», a souri la native de Lyon dans l'attente du résultat final.
«Les jambes qui commençaient à trembler»
Partie avant la majorité des favorites alors que la pluie est progressivement tombée sur le site de Whistler, la Française a été devant à pratiquement tous les pointages.
Au moment de lâcher sa dixième et dernière balle, elle a marqué une pause pour assurer son tir. «Je me suis bien reprise sur les dernières balles car j'avais les jambes qui commençaient à trembler», s'est