Cinq jours après l'ouverture des Jeux, vendredi, les organisateurs sont confrontés à une série de critiques, parfois acerbes, sur les incidents, contretemps et polémiques qui ont marqué le début de la quinzaine olympique.
La fête hivernale du sport a débuté de la pire des façons, par le décès d'un athlète le jour même de la cérémonie d'ouverture: un lugeur géorgien de 21 ans, Nodar Kumaritashvili, s'est tué à l'entraînement en sortant de la piste. L'enquête a conclu à l'accident malheureux, mettant le site hors de cause. Mais le traumatisme n'est pas effacé.
La cérémonie d'ouverture, vendredi, a ensuite été entachée d'un incident technique: l'un des quatre bras mécaniques devant soutenir la flamme olympique a refusé de sortir du sol.
La position de la vasque dans le port de Vancouver a également provoqué le mécontentement du public, qui ne pouvait l'apercevoir que de loin à travers des grillages. Mercredi, le comité d'organisation (Covan) a réaménagé l'accès, et les visiteurs peuvent désormais accéder au toit d'un immeuble voisin qui offre une vue imprenable sur la vasque.
Autre sujet de protestation: la présence jugée insuffisante de la langue française par les Canadiens francophones lors de cette cérémonie. Le Covan a eu beau souligner que les discours étaient en partie en français et que tous les passages en anglais étaient traduits sur le tableau lumineux, le Premier ministre québécois Jean Charest n'est pas satisfait: «La présence de la langue française n'était pas suff