Brian Joubert avait fait très fort après le programme court avec son «putain de Jeux olympiques de merde, je n'y arriverai jamais». Il a fait au moins aussi bien après le libre et son anthologique «ça fait deux ans que je suis un petit con», approuvant le qualificatif que lui avait accolé Didier Gailhaguet, président de la Fédération des sports de glace.
Les skieurs français ont également sombré, certes moins profond, mais quand même ; à l'image des slalomeurs Sandrine Aubert et Julien Lizeroux. Hors piste, défaite également pour Antoine Dénériaz, ancien champion olympique de descente, qui n'a pas réussi à se faire élire à la commission des athlètes du CIO, battu par une spécialiste britannique du skeleton. Une nouvelle mise en lumière du faible poids de la France dans les instances sportives internationales et un mauvais présage pour la candidature d'Annecy à l'organisation des JO d'hiver 2018.
Sur l'anneau de vitesse, le Néerlandais Sven Kramer visait trois titres : s'il a remporté le 5 000 mètres, on retiendra surtout la bourde de son entraîneur qui lui enlève la médaille d'or du cou sur 10 000, en lui indiquant un mauvais couloir. Kramer gratifiera le fautif d'un : «Ce sac à couilles a brisé ce qui devait être le plus beau jour de ma vie.»
En ski alpin, la victoire d'Andrea Fischbacher en super G féminin n'éclipse pas la désillusion des garçons de la Wunderteam autrichienn