1 S’agit-il vraiment d’un sport ?
Pour le pilote, sans aucun doute. Les accélérations multiples, latérales et longitudinales, le rythme cardiaque, nécessitent un entraînement d’athlète. Son organisme subit de multiples stress physiques et mentaux pendant les près de deux heures que dure un Grand Prix. Sur la piste, c’est aussi un sport, puisqu’il s’agit d’un championnat qui met aux prises de nombreux concurrents soucieux des intérêts commerciaux qu’ils représentent.
2 Peut-elle disparaître ?
Depuis soixante ans, le championnat du monde de F1 a encaissé bien des tempêtes, mais comme il ne s’agit pas d’une activité indispensable à la survie de l’espèce humaine, elle peut sans doute disparaître. Toutefois la F1 génère des milliers d’emplois, dont la plupart en Angleterre et en Italie, sans compter les innombrables fournisseurs et sous-traitants qui vivent en partie de la discipline. La Formule 1 est un sport mais c’est avant tout un business. Les grands constructeurs s’en éloignent un peu depuis qu’ils sont frappés par la crise, mais l’audience télévisée des courses est la plus grande avec les Jeux olympiques et la Coupe de monde de football. A un détail près, le championnat du monde se prolonge de mars à octobre, tous les quinze jours.
3 La F1 écologique, une utopie ?
Aujourd’hui, aucun moteur à explosion n’est vraiment écologique. Hormis le fait que ceux des F1 brûlent au mieux leur carburant, il ne s’agit pas une activité trè