Le championnat du monde de F1 a 60 ans. Alors que la 61e tournée de ce grand cirque donnera sa première représentation de l'année ce week-end à Bahreïn, le plateau affiche complet avec douze équipes au départ, dont deux inédites (Virgin et Hispania), une ressuscitée (Lotus) et une sauvée des eaux (Sauber, ex-BMW). Cette relative opulence ne doit pas faire oublier que la F1 reste fragile après avoir connu en 2009 l'une des plus graves crises de son histoire. La guerre que se sont livrée le président sortant de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, et les écuries regroupées au sein de l'association des équipes e F1 (Fota), a failli déboucher sur un clash et une scission à laquelle n'aurait sûrement pas survécu à long terme ce qui reste comme le pinacle du sport automobile. Mosley voulait une F1 low-cost, jugeant les grands constructeurs trop dépensiers. L'arrivée des nouvelles équipes avec des budgets au ras du bitume dira si ce souci d'une F1 moins coûteuse est viable. En attendant, certains grands constructeurs ont prétexté de la crise pour quitter les circuits, à l'instar des japonais Honda et Toyota, de l'allemand BMW ou, dans une moindre mesure, de Renault, qui reste motoriste. A contrario, Mercedes a décidé de revenir en force, en remettant au goût du jour les fameuses «flèches d'argent» dont l'une sera pilotée par le revenant Michael Schumacher. Ferrari représentant un cas à part, Mercedes sera le seul grand constructeur totalement i
Éditorial
Soixante ans au compteur
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par Lionel Froissart
publié le 12 mars 2010 à 0h00
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