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François Trinh-Duc, annobli à l’ouverture

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Rugby. Le joueur de Montpellier s’est imposé à un poste clé chez les Bleus, qui affrontent l’Italie dimanche dans le Tournoi, .
publié le 13 mars 2010 à 0h00

Cette semaine a eu des allures de «jours tranquilles à Marcoussis», à peine divertie par les propos de Laurent Rodriguez, le manager du Biarritz olympique, furax que Marc Lièvremont ait convoqué Dimitri Yachvili, exposé selon lui à un surrégime intempestif (accusations aux allures d’écran de fumée destiné à masquer la piètre saison de son club ?).

De retour dans leur citadelle de l’Essonne, les joueurs du XV de France, encore courbaturés par une nouvelle journée de championnat intercalée dans le Tournoi des six nations, ont préparé la réception de l’Italie, dimanche (France 2, 15 h 30) au Stade de France. Une formalité, crient les statistiques : dix victoires à zéro pour la France dans le Tournoi - auxquelles on pourrait en ajouter dix-neuf avec les confrontations amicales, contre une seule défaite, à Grenoble en 1997.

Machinalement, le staff a égrené qu'il ne fallait pas mépriser l'adversaire et les joueurs ont opiné au laïus. Certes, l'Italie vient de remplir son contrat annuel en battant l'Ecosse et elle n'a pas démérité, loin de là, contre l'Angleterre mi-février. Mais bon, une semaine avant de recevoir ces mêmes Anglais, aussi décevants ces temps-ci que toujours capables de félonie, personne n'imagine un seul instant les Bleus ruiner dimanche leurs espoirs de Grand Chelem. A commencer par François Trinh-Duc, qu'à l'amorce du Tournoi, Lièvremont a choisi d'installer durablement à l'ouverture, au côté du demi de mêlée Morgan Parra. Longtemps champ d'expérimentation, la char