Le premier Grand Prix de la saison a rendu son verdict et une première hiérarchie s'en est déjà dégagée. Le doublé des Ferrari démontre qu'elles sont les voitures les plus efficaces du moment. En performance pure, la Red Bull ne leur cède pas grand-chose, mais surtout celle avec Vettel au volant. Chez McLaren-Mercedes, Lewis Hamilton (3e) a déjà pris un petit avantage sur le champion du monde en titre, Jenson Button. Un peu plus loin, il y a les deux Mercedes au niveau des deuxièmes Red Bull (celle de Webber) et McLaren (celle de Button), ce qui ne laisse que deux petites places aux outsiders pour espérer marquer des points. Trois leçons à tirer de ce GP.
L’équipe
Les Ferrari dominatrices
Les voitures de Maranello ont réalisé un doublé significatif à Bahreïn. Surpris par la pole position du jeune Allemand Sebastian Vettel et de sa Red Bull-Renault lors des qualifications, les pilotes de la Scuderia ont rétabli la situation en course, profitant au passage d’un petit manque de fiabilité de la voiture (perte de puissance) de leur principal adversaire. En dehors de la performance initiale de Vettel, les voitures italiennes ont démontré qu’elles sont les plus homogènes en ce début de saison. Rapides en qualification, elles n’ont pas faibli en course, sans dévorer leurs pneus, se montrant constantes, tour après tour. De plus, elles sont confiées à deux pilotes de très haut calibre. Pour Alonso, aucune question ne se posait. L’Espagnol est double champion