En ce reste qu'est la Littérature, Bordeaux (Burdigala), c'était, c'est encore pour de rares, Montaigne et Montesquieu, Hölderlin longeant la Garonne, aujourd'hui Sollers, les Girondins de Lamartine
Marseille (Massilia des Phocéens), ce furent Artaud ou Daumier ou même le regrettable Thiers, la Marseillaise de 1792 «montant» à la fête de la Fédération,
l’Une les Chaix et la Traite des Nègres vers les Amériques, l’Autre l’ouverture à l’Afrique et l’Orient, grands ports rivaux.
Quant à cet avatar des religions-superstitions, le Sport - puisque la vie contemporaine n’est plus que politique et sportive, en tout cas marchandisable -
le maillot bleu à chevrons ceignit le gardien Delachet, le «policeman» Swiatek, le frappeur Kargu, Battiston, Dugarry
le maillot blanc Zatelli, Aznar, puis les étrangers Kohut, Skoblar, Boksic, Waddle jusqu’au titre européen de l’ère douteuse Tapie : tête de Boli, Rossi ne bouge pas ; Massaro tire à côté…
Le duel Bordeaux/Marseille (masculin-féminin) prend corps aussi en leurs entraîneurs respectifs, tous deux ex-joueurs de l’OM, l’un, Blanc, au patronyme sans couleur, cure-dent à la bouche, qui un jour sauva l’équipe nationale contre le Paraguay, l’autre Deschamps(e) - comme prononçaient les tifosi turinois -, récupérateur aux passes précises à la Juventus, au patronyme agreste, tous deux aptes à succéder à la mauvaise ère actuelle dite de Domenech sous un funeste quinquennat aussi brutal que le fut le joueur, l’un debout, élégant près de