Après plusieurs jours de guérilla juridique, Lyon a accepté de jouer contre Grenoble samedi comme l'a proposé jeudi le Conseil national et olympique sportif français (CNOSF), sur fond de relations tendues entre la Ligue (LFP) et les principaux clubs, l'OL au premier chef.
Ainsi désavoué une troisième fois, le club rhodanien pouvait encore théoriquement déposer un recours devant le Tribunal administratif de Lyon. Mais l'OL a annoncé jeudi en début de soirée avoir «pris la décision d'accepter de jouer son match de la 30e journée ce samedi 27 mars à 17h00, tout en regrettant que la préparation sportive des deux équipes ait été perturbée par le revirement de la Ligue».
Par ailleurs, l'OL «enregistre avec satisfaction la proposition du conciliateur selon laquelle la Ligue pourrait prendre en charge les conséquences dommageables et donc financières de ses atermoiements».
«Calendrier mal ficelé»
Bordeaux remporte ainsi la bataille procédurale qu'il avait lancée mardi. Le club champion (qui dispute la finale de la Coupe de la Ligue samedi contre Marseille) souhaitait que Lyon dispose du même nombre de jours de récupération avant le quart de finale aller de la Ligue des champions qui les oppose le 30 mars, au nom de «l'équité sportive» et de «l'équilibre entre les deux clubs».
Les Girondins ont obtenu ce déplacement de Lyon-Grenoble (de vendredi à samedi) par