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Portrait

Le yin et le Niang de l’OM

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Le capitaine olympien dispute samedi soir la finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux. L’occasion pour Marseille de mettre fin à dix-sept années sans trophée.
publié le 27 mars 2010 à 0h00

La dernière fois que l'OM s'est présenté pour une finale au Stade de France, en 2007, les murs des vestiaires ont tremblé. Robert Louis-Dreyfus (RLD) avait incendié ces «petits bourgeois de merde» de joueurs : ils avaient déjà perdu l'année précédente contre le PSG, ils remettaient ça contre Sochaux, toujours en finale de Coupe de France. Trois ans ont passé. L'actionnaire principal de l'OM est décédé en juillet 2009, sans avoir rien gagné. Sa veuve, Margarita, a repris les rênes du club, et elle change de style: elle a invité les «petits bourgeois de merde», lundi midi, au Petit Nice, trois étoiles marseillais. Un déjeuner «très convivial», assure Niang. Suffisant pour remporter samedi soir la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux ? Nul ne sait. Mais on aimerait voir la facture. Car des gaillards comme Taiwo et Brandao, il faut les nourrir, et pas qu'avec des «lobes d'oursin en eau de tomate filtrée» (57 euros).

Au café, la question fut fatalement posée : Niang sera-t-il le premier capitaine de l'OM à soulever une coupe depuis 1993 ? A l'époque, c'était la Ligue des champions. Depuis, rien. Alors, Marseille débarque, gonflé à bloc, pour cette finale contre Bordeaux, une affaire devenue capitale, même si ce n'est que la Coupe de la Ligue, dite «coupe de la lose». Faute d'oursin, on se régale de kebab, et Niang, qui l'a gagnée avec Strasbourg, réclame le supplément sauce blanche. «C'est toujours facile de dire que la Coupe de la Ligue ne