Après leur quart de finale aller de Ligue des champions la semaine dernière, les Lyonnais ne fanfaronnaient pas. Ils venaient de battre Bordeaux (3-1) mais, dans le vestiaire, la fatigue avait pris le pas sur l’euphorie. Ils savaient qu’il leur manquerait des pièces maîtresses au retour, que Bordeaux serait renforcé, motivé. Puis le week-end est passé. Vaincus à domicile par Nancy, les Girondins ont le moral dans les bas, tandis que l’OL (vainqueur à Rennes) a renforcé son statut de favori. Un peu trop ? Passage en revue des cinq clés d’un match qui enverra un club français en demie pour la première fois depuis six ans.
Le mental bordelais
Une équipe blessée, c'est comme un sanglier touché, ça reste dangereux. A condition d'avoir l'instinct de vie bien chevillé ou, pour ce qui concerne le foot, un mental qui donne la force de se rebeller. Laurent Blanc sent-il cela chez ses hommes ? L'entraîneur bordelais répond d'une pirouette : «J'en sais rien, je les sens pas», puis il ajoute plus sérieusement : «S'ils veulent mettre les choses au point avec eux-mêmes, c'est le match idéal.» Les Girondins viennent d'encaisser 3 défaites de rang. Ont-ils touché le fond ? Cela leur permettrait de donner le coup de talon salvateur (dans l'estomac des Lyonnais)… Alou Diarra, capitaine d'une équipe que l'on sent friable, soupire : «Personne ne nous voit passer, il faudra montrer de la force de caractère.»
Les effets du week-end
Nancy a c