La 108e édition de Paris-Roubaix, dimanche, devrait se disputer sous la poussière si l'on en croit la météo méridionale prévue sur «l'Enfer du Nord». Vingt-cinq équipes vont s'engager au départ de Compiègne et tenteront de succéder au palmarès de la Quick Step de Tom Boonen, vainqueur de l'édition 2009. Au programme de la classique : 259 kilomètres à parcourir, émaillés de 27 secteurs pavés. Le Suisse Fabian Cancellara (Saxo Bank), vainqueur il y a une semaine du Tour des Flandres sans lever le cul de la selle, sera le grand favori, avec Boonen qui tentera d'égaler le record de quatre victoires dans l'épreuve.
«Préparation». A cette occasion, Libération a tenté de classer les équipes en trois catégories, sachant qu'à deux ou trois exceptions près, il s'agira du peloton de juillet sur les routes du Tour de France : les formations dites «de la vieille école», celles qui, assises sur le bec de selle, essaient de «revenir» des temps troublés du dopage, et enfin celles qui passent pour les «reines de la com». Ce classement arbitraire ne tient pas compte des budgets - l'une des équipes les plus dotées, la russe Katusha, fait partie de la catégorie «vélo à papa» -, ni des méthodes de «préparation». A ce suje