Comme on le pressentait en début d'année, les équipes françaises ont repris du poil de la bête sur l'échiquier européen. Avec deux qualifiés pour les demi-finales, Biarritz et Toulouse, l'élite tricolore se rapproche du niveau atteint en 2004-2005 où Toulouse, le Stade français et Biarritz squattaient le dernier carré. Des trois élus possibles, il n'y en aura donc «que» deux, l'Irlande mettant elle aussi deux équipes sur orbite. Toulouse-Leinster, le 1er mai, suivi, le lendemain, de Biarritz-Munster, désigneront les impétrants qui, le même jour que la finale de la Ligue des champions de foot, le samedi 22 mai, se retrouveront en finale de la H Cup, au Stade de France. Retour en trois points sur des quarts animés.
Le geste Le drop
A la fin du XIXe siècle, le drop était la panacée, estimée à quatre points. Dévalué à trois dès 1948, il peut toutefois encore valoir de l'or. Jonny Wilkinson et les Anglais en savent quelque chose, eux qui ont ainsi privé l'Australie en 2003 du titre mondial. Broke James et Damien Traille aussi. Le premier, ouvreur australien de Clermont-Auvergne, a bien fâcheusement «trahi» ses comparses vendredi, contre la province du Leinster, vainqueure 29-28, en totalisant un nombre invraisemblable d'échecs à ce niveau. Il a, entre autres, saccagé trois drops, dont deux dans le money time, le dernier à 22 m presque en face des poteaux étant de nature à proroger le fait que «Jaunards» - le surnom des Auvergnats - n'