Al’heure du quatrième Grand Prix de la saison de F1, sur le circuit de Shanghai, en Chine, certaines équipes, très loin d’avoir atteint leurs objectifs initiaux, dressent déjà un bilan alarmiste.
Le peloton de tête Mercedes
Il y a plusieurs années, ce constructeur ne voulait plus se limiter à son rôle de motoriste et souhaitait faire courir sa propre équipe. Aussi, les Allemands n’ont pas laissé passer l’opportunité de racheter l’écurie Brawn GP, auréolée de ses titres mondiaux (pilote et constructeur) 2010. Motorisée par Mercedes, Brawn GP avait surtout profité d’une astuce technique pour creuser l’écart en début de saison et ne plus être rattrapée. Mais avec des moyens de développement limités, sans l’aide d’un solide partenaire économique, l’avenir de cette nouvelle équipe n’était pas rose.
La proposition de rachat par Mercedes l’a sauvée. C’est sur cette base saine mais dépouillée que Mercedes est en train de construire sa propre équipe. L’engagement de Michael Schumacher, le revenant, a été un formidable coup médiatique, mais même un septuple champion du monde a besoin d’une bonne voiture pour briller. Jusque-là, Nico Rosberg, le jeune compatriote de Schumacher, quatrième au championnat avec 35 points, a fait mieux que son aîné. Mais avec un seul podium pour les deux pilotes, le bilan est assez éloigné de ce qu’espéraient les responsables de l’écurie allemande.
Ainsi, il a été décidé de mettre sur la piste une version B de la Mercedes W01 dès le prochain Grand Prix, en Espagne, avec l'espoir de rival