L’équipe McLaren-Mercedes a fait une très bonne affaire en Chine grâce au doublé obtenu par ses pilotes, Jenson Button et Lewis Hamilton. L’équipe britannique s’est installée en tête du championnat des constructeurs, le champion du monde en titre prenant, lui, les commandes de celui des pilotes. Au volant de leur Red Bull, Sebastian Vettel et Mark Webber, intouchables en qualification, ont sombré, tout comme Michael Schumacher sur Mercedes.
L'idée Des Grand Prix mouillés
Seul le premier des quatre Grand Prix déjà disputés, couru à Bahreïn sur une piste sèche, s’est avéré soporifique. En revanche, les trois suivants, perturbés aux essais ou en course par les éléments, ont été animés et spectaculaires. Alors que les observateurs et quelques-uns des acteurs de la F1 étaient déjà en train de s’interroger sur les retouches à apporter au règlement pour introduire de l’imprévu dans les courses et surtout faciliter les dépassements, la pluie est venue refroidir ces esprits surchauffés. Reste une idée, en apparence saugrenue et impossible à imposer, qui fait son chemin dans la tête de ceux pour qui la F 1 est avant tout un spectacle, dont la valeur dépend justement de l’action proposée au public, essentiellement derrière le petit écran. Cette idée est celle d’un arrosage automatique et aléatoire des pistes pour apporter ce piment qui fait souvent défaut au Grand Prix.
Bien sûr, aucun pilote (même si on ne leur demande pas souvent leur avis) ne la validera jamais car les