La brigade de répression du proxénétisme (BRP), alias «la Mondaine», s'est mise hier aux abonnés absents à cause du «déchaînement médiatique» autour de joueurs de l'équipe de France de foot supposés avoir «consommé des passes avec des filles du Zaman Café», un club chic sis au 66 de l'avenue des Champs-Elysées à Paris. A commencer par Franck Ribéry et Sidney Govou. Les milieux de terrain du Bayern et de Lyon ont été entendus comme témoins en milieu de semaine dernière dans le cadre de cette affaire de proxénétisme. «Ils ont le droit d'aller aux putes comme tout le monde, lance de façon crue un policier. Mais deux choses sont interdites : de profiter de leurs revenus car c'est du proxénétisme ; d'avoir une relation sexuelle payante avec une mineure.»
Or, Franck Ribéry aurait reconnu sur procès-verbal à la BRP avoir entretenu une liaison suivie et tarifée avec une prostituée, mais aurait prétendu ignorer qu'elle n'avait pas 18 ans. Même si son avocate Sophie Bottai «doute» qu'il ait eu la moindre relation avec cette fille, comme elle le soutient : «Un : je n'en sais rien et je ne crois pas. Deux : encore faudrait-il que la minorité soit décelable. Trois : qu'il y ait eu relations sexuelles.» Me Bottai continue à démentir toute implication de son client qui, dit-elle, a dû s'expliquer à la Mondaine sur une connaissance un peu douteuse : «Franck Ribéry et d'autres joueurs de renommée internationale comptent dans