Une demi-finale en a vraiment caché une autre. La victoire du Bayern de Munich (1-0) face à Lyon mercredi soir aurait pu passer inaperçue comparée au match de la veille entre l’Inter de Milan et le Barça (3-1). A Munich, on a eu l’impression d’assister à une rencontre de deuxième division entre des Allemands timides et des Lyonnais que l’enjeu a semblé rendre timorés, surtout devant les 66 000 spectateurs de l’Allianz Arena. Rien à voir donc avec la partie d’échecs de la veille entre le champion d’Europe en titre et le club lombard. En fait, tout un monde.

Excuses. Conscients de la médiocrité de leur prestation, certains joueurs de l'OL sont allés jusqu'à prétexter avoir été affectés par leur long trajet en car, faute d'avoir pu voyager par les airs. Excuses démontées par le défenseur brésilien Cris. «On n'a pas d'excuses à avoir là-dessus, déclarait-il après la rencontre. Si des joueurs se cachent derrière ça, c'est qu'ils ne sont pas prêts pour jouer un match de coupe d'Europe.» C'est aussi l'avis de Claude Puel, l'entraîneur lyonnais, qui sait que son équipe n'a pas assez pesé sur la rencontre.

Un match haché, peu spectaculaire, ponctué de fautes. Dont l’une aura coûté l’exclusion à Franck Ribéry au bout de 37 minutes suite à un tacle sur Lisandro. Le milieu de terrain de l’équipe de France, déjà au centre d’une affaire de mœurs sera suspendu pour la demi-finale retour de mardi prochain à Gerland ; et pourrait même rater la finale en cas de qualifi