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Libération

Le Racing, banlieue choc de Paris

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Le club des Hauts-de-Seine finit sixièmedu Top 14, enfonçant le prestigieux Stade français huitième.
publié le 26 avril 2010 à 0h00

Le Stade français termine deuxième. Le sondage est formel : selon une récente étude réalisée pour l'équipementier Adidas, l'équipe de la capitale est, derrière le Stade toulousain, le «deuxième club de rugby préféré des Français». Et il faut descendre à la huitième place de cette hiérarchie sentimentale pour tomber sur le Racing Métro 92, l'autre ténor francilien, auquel Max Guazzini, le président parisien, s'emploie pourtant à dénier le statut de grand rival. Pour combien de temps ?

Car sur le terrain, la donne a spectaculairement évolué. Après une décennie faste (champion de France 2000, 2003, 2004, 2007), le Stade français vient de toucher le fond : une 8e place indigne de ses statut, ambition et budget, lors d'un Top 14 dont la saison régulière s'est achevée ce week-end et une branlée reçue à Toulouse pour solde de tout compte européen il y a deux semaines. Tandis que le Racing voit la vie en rose, grâce à une significative sixième place synonyme de play-off. Cet automne, Jacky Lorenzetti, l'ambitieux président du Racing 92, nous soufflait : «Peut-être que le Stade français achève un cycle et que nous en commençons un autre.» La remarque, comme tant d'autres, avait irrité Guazzini.

«Amertume». So ? Les deux équipes se croisaient ce week-end. Le premier derby avait été tronqué : Paris était allé à Colombes privé de dix-huit titulaires, entre les blessés et les internationaux retenus pour un France-Samoa. Guazzini avait démonétis