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Libération

Lyon dans son miroir

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Défait à l’aller 0-1 par le Bayern en demi-finale de Ligue des champions, l’OL devra se retrouver ce soir à Gerland.
Les Lyonnais à l'entrainement avec Claude Puel (D) le 26 avril 2010 au stade Gerland à Lyon (AFP Philippe Desmazes)
publié le 27 avril 2010 à 0h00

Ce soir au stade Gerland, face au Bayern de Munich, en demi-finale retour de la Ligue des champions, l’Olympique lyonnais aborde le match le plus excitant de son histoire. Avec une très belle marge de progression : difficile de jouer plus mal que lors de la défaite (1-0) du match aller.

Un seul but de retard, ce fut un petit miracle au regard du match. Pour remonter ce handicap réel et se qualifier pour la première finale de coupe d'Europe de son histoire, l'OL doit commencer par… jouer. Ce qu'il fait peu ces derniers temps. Au tour précédent, Lyon s'était qualifiés en Gironde sans un tir cadré. En Bavière il y a huit jours, il a perdu en cadrant une seule fois. Et encore : de 30 mètres. Ce qui a agacé les guerriers sud-américains de l'équipe. «Il restait cent quatre-vingt minutes avant la finale, il fallait donner plus», a pesté le défenseur Cris. «On a vu une équipe trop défensive, complétait vendredi Lisandro Lopez. Avec un peu plus de courage et une attitude positive, on peut corriger cela. Il faut une autre tactique pour aller chercher la victoire.»

Mais quelle est la tactique lyonnaise ces temps-ci ? Même en supériorité numérique après l'expulsion de Franck Ribéry à l'aller, l'OL a toujours semblé inférieur. Timoré. Sans jus ni imagination. Ses joueurs ont subi, fini éreintés à force de courir sans ballon. La différence était criante avec cette équipe de Munich où tout le monde fait l'effort pour proposer des solutions au porteur de ballon. L'O