Il est comme ça Mark Webber, très souvent dominé par l’Allemand Sebastien Vettel, son jeune équipier de l’écurie Red Bull, mais parfois intouchable. C’était le cas hier sur le circuit de Montmelo, à l’occasion du Grand Prix d’Espagne. Déjà auteur du meilleur temps en qualifications devant Vettel, l’Australien a confirmé la supériorité des Red Bull-Renault en dominant la cinquième manche de la saison. Fernando Alonso a profité des ennuis mécaniques de Lewis Hamilton et de Vettel pour offrir à son public et à Ferrari une opportuniste deuxième place.

Le faux retour de Michael Schumacher

Ils étaient nombreux, curieux et inconditionnels, à attendre la réaction de l’Allemand après quatre premières courses plutôt ternes et surtout courues dans l’ombre de son jeune équipier, Nico Rosberg. Pour ce retour en Europe, l’écurie Mercedes avait annoncé qu’elle poserait sur la piste une voiture très retouchée, dotée d’un empattement plus long, afin de bénéficier d’une meilleure répartition du poids. Cette voiture, plus vive et précise à l’entrée des virages, devait également offrir au septuple champion du monde un comportement plus conforme à son style de pilotage.

Schumacher disposait en outre d'un châssis neuf, le sien ayant subi quelques dommages lors des quatre premières courses. De fait, l'Allemand s'est immédiatement senti «plus confortable» au volant de sa nouvelle monoplace, tandis que Rosberg a semblé, lui, être handicapé par ces modifications. Mieux qualifié