A un mois du coup d'envoi, le 11 juin, de la Coupe du monde en Afrique du Sud, entre 120 000 et 140 000 billets restent à vendre et quelques questions sont en suspens… Dont celle-ci : Nelson Mandela, à l'état de santé très fragile, sera-t-il là ou pas pour la cérémonie d'ouverture ? Sepp Blatter, le président de la Fédération internationale de foot, «croise les doigts», mais rien n'est confirmé… Barack Obama, lui aussi, est attendu par la Fifa «durant le tournoi», sur la base d'une vague promesse faite par le président américain, sans visite officiellement calée.
Remplissage. Les dix stades sont prêts, un nouvel aéroport a été ouvert fin avril à Durban, et le Gautrain, un train rapide reliant l'aéroport de Johannesburg au quartier d'affaires de Sandton, au cœur de la capitale économique, va être inauguré le 8 juin, in extremis. Mais il n'y aura pas 450 000 visiteurs étrangers au rendez-vous, comme prévu. Ils seront moins de 300 000, selon toute vraisemblance ; la faute à la crise mondiale explique la Fifa, qui espère un taux de remplissage des stades de 95%.. Contre toute attente, ce ne sont pas les Français, les Britanniques et les Allemands qui ont acheté le plus de billets pour les 64 matchs du tournoi, mais les Américains.
Les prix des vols vers l'Afrique du Sud, des hôtels et des tickets pour assister aux rencontres (entre 126 et 710 euros pour les visiteurs internationaux) n'expliquent pas tout. Des questions de sécurité se posent aussi