Un malentendu. L’absence de la Scuderia Ferrari lors du premier Grand Prix de l’histoire, le 13 mai 1950 à Silverstone, était un simple malentendu. Une semaine plus tard, cette faute de goût - justifiée à l’époque par Enzo Ferrari qui avait jugé la prime de départ trop chiche en Angleterre - était réparée. L’équipe italienne alignait quatre voitures au départ du Grand Prix de Monaco, pour les Italiens Luigi Villoresi et Alberto Ascari ; une pour le Français Raymond Sommer ; la quatrième étant engagée par un privé anglais Peter Whitehead. A l’occasion de cette première apparition officielle en principauté, Ascari récompensait Ferrari avec une deuxième place derrière Juan Manuel Fangio. Depuis, la Scuderia s’est alignée 55 fois à Monaco mais ses pilotes ne s’y sont imposés qu’à 8 reprises - contre 15 victoires à McLaren, ce qui agace beaucoup les tifosi - et le dernier vainqueur en rouge n’est autre que Michael Schumacher en 2001.
Marginal. Une période de disette que Fernando Alonso, nouvelle recrue de la Scuderia, aura pour mission d'interrompre, dimanche. Dominateur de la première journée d'essais jeudi, l'Espagnol, déjà vainqueur en 2006 sur Renault et en 2007 sur McLaren, semble le mieux placé pour s'offrir un troisième succès, à la condition presque indispensable de se qualifier sur la première ligne samedi, les dépassements relevant de la mission impossible dans les rues étroites de la principauté. Et cette saison, l'absence de ravitaillement en essence i