C'est comme la toute dernière heure de cours d'une année scolaire pour un gosse, une parenthèse hors du temps où l'on a une conscience aiguë de soi-même et, surtout, de tout ce qu'on n'a pas compris quand il aurait fallu le comprendre. La Ligue 1 tire sa révérence samedi soir. Avant la dispersion estivale, les exils définitifs, la vingtaine de coups de fil quotidiens à l'agent - «putain, sors-moi de là» - et parfois, comme à Grenoble, une forme de chaos, les joueurs retrouveront une dernière fois le terrain.

Peu sont concernés. Marseille est déjà champion de France 2009-2010, Le Mans, Boulogne et Grenoble descendent en L2, et les autres ont presque tous la tête ailleurs. L'entraîneur monégasque, Guy Lacombe, n'a pas caché mercredi la désinvolture et l'absence d'investissement de ses hommes écrasés (0-3) à Lyon, ce qui a opportunément replacé l'OL sur le chemin de la Ligue des champions et des 20 millions d'euros afférents (le 2^e de L1 est qualifié directement pour cette compétition, le 3^e dispute un barrage en août), des millions fondamentaux dans le développement du club présidé par Jean-Michel Aulas.

Exotiques. On a eu beau tendre l'oreille, on n'a entendu personne pour s'indigner de la passivité des Monégasques. Ni à Lille, 2^e avec 1 point d'avance sur l'OL. Ni à l'AJ Auxerre, 4^e avec 1 point de moins que Lyon. Dans le foot, on se comprend. Un joueur en partance pour ces vacances exotiques dont les pros d