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Libération

Le Top 14 en état de récidive

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Rugby . Perpignan-Clermont en finale, comme en 2009.
publié le 17 mai 2010 à 0h00

Tout ça pour ça. Une saison de rugby français qui nous en met plein la vue, avec ses myriades d’internationaux, des stades pleins, un suspense quasi permanent à chaque journée de championnat, une sismologie inédite (bérézinas du Stade français et de Bayonne, essor de Castres et du Racing Métro 92, tombés en quarts de finale)… et, dans quinze jours au Stade de France, exactement la même finale que l’an dernier : Perpignan-Clermont.

Vendredi soir, Toulouse a en effet d'abord commencé par céder à Montpellier, face aux Catalans, champions de France en titre, 21-13. Puis, samedi après-midi, c'est Toulon qui a abdiqué 35-29 après prolongations, devant le dauphin 2009 (2008, 2007, 2001, 1999, 1994, 1978, 1970, 1937, 1936, toute ironie serait superfétatoire), dans un stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne - featuring Patrick Revelli, dans les gradins - plus habitué depuis des lustres à de telles sensations. Retour sur un week-end intense à travers quatre trajectoires antagoniques.

Olivier Olibeau (Perpignan). Bien que très présent devant comme derrière, le deuxième ligne n'a pas pour autant notablement flambé. Mais il résume à 33 ans la cohésion d'un effectif qui a vite pu (dû) envisager un nouveau titre de champion de France comme unique sceptre à conquérir. Car, ridiculisé en Coupe d'Europe, l'Usap bénéficie aussi du fait que le sélectionneur du XV de France croise peu dans les Pyrénées-Orientales. Ainsi des fantassins comme Olibeau, Pérez, Sid, Porical o