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Dopage : Landis vide son sac et remplit la musette d’Armstrong

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Vélo. Le cycliste américain, éphémère vainqueur du Tour 2006, a avoué les «pratiques médicales» de l’US Postal, son ancienne équipe.
publié le 21 mai 2010 à 0h00

Les champions cyclistes devraient toujours écouter leur maman :«Floyd, si tu as fait une erreur, confesse-la et tu seras pardonné.» Voilà ce que déclarait à L'Equipe Magazine Madame Landis mère en juillet 2007, soit un an après le déclassement de son vainqueur de fils du Tour 2006 pour dopage. Avant-hier, après une suspension de deux ans et quatorze mois de procédure judiciaire dans laquelle le cycliste américain de l'équipe Phonak aura englouti plus de deux millions de dollars, perdu son ménage et son beau-père qui s'est supprimé, Landis a libéré sa «conscience» à ESPN.com. Dans cette interview, il reconnaît «une utilisation régulière d'EPO pendant [sa] carrière, de testostérone, d'hormones de croissance et de fréquentes transfusions sanguines».

Soupe. A 34 ans, le coureur originaire de Pennsylvanie dit qu'il «n'en pouvait plus de passer pour un paria». Landis évoque dans cet entretien les pratiques dopantes au sein de l'US Postal (2001-2004) et de l'équipe suisse Phonak (2005-2006). Pour mémoire, Landis a été durant trois ans un des équipiers de Lance Armstrong. Au sujet du septuple vainqueur du Tour, Landis assure qu'Armstrong l'a aidé «à comprendre comment les drogues fonctionnaient». Landis n'y va pas de main morte et mouille une bonne partie de l'US Postal de l'époque, dont Johan Bruyneel, le manager belge. C'est ce qu'affirme le Wall Sreet Journal qui a mis la main sur des courriels de Landis envoyé