Julien Benneteau a bénéficié de l'abandon d'Ernests Gulbis, considéré comme l'un des outsiders, pour atteindre dimanche le deuxième tour de Roland-Garros en compagnie d'Aravane Rezaï, qui a connu une entrée en matière tranquille.
Vainqueur 6-4, 6-2, 1-0, le Bressan, 39e mondial, a créé la première surprise notable dans le tableau masculin face au fantasque Letton, 27e à l'ATP et auteur d'une saison sur terre battue remarquée avec une demi-finale à Rome et un quart de finale à Madrid.
Si Gublis a fini par jeter l'éponge, touché à la fesse droite, Benneteau a laissé une très belle impression en début de match. Gulbis, quart de finaliste à Roland-Garros en 2008, ne s'est d'ailleurs fait mal qu'après avoir concédé le premier set et un break de retard dans le deuxième.
"J'ai pris le match par le bon bout. J'ai réussi à le faire déjouer. En puissance je suis en dessous de lui mais j'avais d'autres armes à lui opposer, j'ai vraiment fait un très bon match", a souligné Benneteau, lui même en quarts à Paris, en 2006, et qui rencontrera l'Argentin Leonardo Mayer ou l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky au tour suivant.
Rezaï facile
Avec ce succès, il s'est ouvert la voie dans une partie de tableau où il pourrait retrouver au troisième tour le Croate Marin Cilic, pas très convainquant dimanche face Ricardo Mello (6-1, 3-6, 6-3, 6-1), et ensuite le Suédois Robin Soderling, qui s'est en revanche montré impitoyable avec le Français Laurent Recouderc (6-0, 6-2, 6-3).
Chez les dames, Aravane Rez