Impérial pendant deux sets, Richard Gasquet a finalement cédé contre Richard Murray au premier tour de Roland-Garros, relançant les éternelles interrogations sur ses capacités physiques et mentales à  sortir vainqueur des matches où le talent seul n'est rien s'il n'est pas accompagné de la volonté de laisser ses tripes sur le court. Comme à  Wimbledon en 2008 en 8es de finale, Richard Gasquet a mené deux manches à zéro contre l'Ecossais, avant de finalement s'incliner, 4-6, 6-7 (5-7), 6-4, 6-2, 6-1.

Sur la lancée de 10 victoires consécutives sur terre battue, dont la dernière particulièrement probante contre Verdasco en finale du tournoi de Nice, samedi, Gasquet, de retour à Roland-Garros après trois ans d'absence (blessé en 2008, suspendu l'an dernier), a longtemps tenu le n°4 mondial dans sa pogne. C'était du Gasquet grand cru, pub vivante pour le revers à une main, et du Murray petite bière, celui qui promène sur les terrains son état quasi-dépressif depuis sa finale perdue à l'Open d'Australie en janvier contre Federer.

Menant deux manches à zéro, Gasquet a pourtant eu la victoire dans le viseur lorsqu'il a fait le break pour mener 3-2 dans le troisième set. Mais il l'a aussitôt cédé pour ensuite donner de plus en plus de signes de fatigue. S'il a encore eu périodiquement quelques occasions de break, profitant aussi des nombreuses bévues de Murray, le Français s'est ensuite effrité de plus en plus, faisant plusieurs fois appel au soigneur, et adressant à son adversaires de