Ça ne pouvait pas passer. Donc ce n'est pas passé pour Alizé Cornet. A peine la Française avait-elle posé les pieds sur la terre de Roland-Garros, hier, en ouverture de la troisième journée, qu'elle quittait déjà le tournoi en simple. Avec une défaite de plus lors d'un premier tour, Alizé Cornet n'en a pas fini de démêler l'écheveau de ses démons. A quatre jeux partout dans le premier set, et sur le point de prendre l'avantage sur la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, Cornet pouvait encore y croire. Mais quelques instants plus tard, elle cédait le premier set puis, impuissante, se faisait déborder, dans le second. «C'est vrai ce jeu perdu m'a fait mal», dira-t-elle plus tard.
Battue (6-4, 6-2), elle quittait, presque comme prévu, la terre de Roland-Garros pour regarder vers l’herbe de Wimbledon (après un dernier tournoi sur terre à Marseille), sachant que son tennis du moment ne l’aurait de toute façon pas porté bien loin Porte d’Auteuil. Au moment de la balle de match, l’entraîneur de la Française n’a pas cillé. Il savait depuis la fin du premier set que sa joueuse ne reviendrait pas. Pierre Bouteyre qui est son coach depuis qu’elle a douze ans - Cornet en affiche aujourd’hui 20 - la connaît bien.
Prévisible.«Ces derniers temps, son état d'esprit fluctue d'un tournoi à l'autre, explique-t-il. Il était bon en arrivant ici. Tout s'est bien passé lors des entraînements. Mais il suffit d'un petit rien ou qu'elle laisse passer l'occasion pour qu'elle se