Que faut-il retenir du séjour que l’équipe de France vient de passer à Tignes, juste avant le match de ce soir (21 heures sur TF1) face au Costa-Rica au stade Félix-Bollaert de Lens - et l’exfiltration dès demain vers la Tunisie ? L’attaquant Nicolas Anelka ne se départissant pas de son iPod lors des sorties en vélo pour être sûr de ne pas être emmerdé, comme un symbole de la toute-puissance inaltérée des joueurs ? La partie de poker menteur à trois concernant l’état de santé de Lassana Diarra entre l’intéressé, son club et le staff des Bleus, qui s’est achevée samedi par le forfait du milieu de terrain ?
Allez : on penche pour l'étrange propos liminaire du sélectionneur Raymond Domenech au début du stage, une sorte de prêche lâché à des joueurs digérant tranquillou leur repas du soir : «Aimez-vous les uns les autres.» Soit, selon une retranscription que l'on pouvait trouver dans L'Equipe : «Apprenez à vous apprécier. Découvrez-vous. Soyez solidaires.» Suivez son regard.
Renfermé. Il porte sur le meneur bordelais Yoann Gourcuff (23 ans), ou plutôt sur un triumvirat - le capitaine Thierry Henry, Franck Ribéry, Nicolas Anelka - qui aurait décidé cet automne de circonscrire l'influence de Gourcuff jusqu'à ce qu'elle se rabougrisse à zéro. La méthode ? Toute simple, selon L'Equipe : Henry part demander au sélectionneur de lui retirer la charge des coups de pied arrêtés (corners, coup-francs) et hop ! Domenech va annoncer la bonn