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Libération

Roland-Garros à la conquête d’un peu plus d’espace

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Tennis . La FFT planche sur le dossier d’extension ou de déménagement.
publié le 28 mai 2010 à 0h00

Les Internationaux de France appartiennent à l'histoire du tennis. Mais c'est aussi un tournoi à l'ancienne disputé dans un site qui, depuis l'entrée dans le XXIe siècle, accuse cruellement le poids des ans. Les journées de mercredi, avec pour la première fois dans les annales de Roland-Garros un match interrompu à la nuit tombée (à 21 h 56, soit dix-sept minutes après le coucher du soleil) sans aucune possibilité d'éclairer le central, et celle d'hier presque entièrement gâchée par la pluie, ont souligné les carences et les limites du stade de la porte d'Auteuil, dont aucun des courts n'est équipé d'un toit.

Bousculades. Lorsque les intempéries interdisent le moindre échange de balles, les gradins sont vides et les allées bondées, la circulation des spectateurs en devient quasiment impossible voire dangereuse et propice aux bousculades. Autant d'inconvénients qui mettent en évidence le côté obsolète du site et la nécessité de lui donner de l'air et de l'espace. Avec 8,5 hectares pour y caser ses vingt courts, la surface de Roland-Garros est deux fois plus petite que celle des autres tournois du Grand Chelem. Consciente que l'un des quatre tournois majeurs de la saison ne peut pas prendre le risque de se marginaliser, la Fédération française de tennis (FFT) planche depuis plusieurs années sur cet épineux dossier de la modernisation ou l'extension du site. Devant les difficultés - techniques et surtout politiques - rencontrées pour parvenir à une so