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Libération
Interview

«L’histoire n’influera pas sur le jeu»

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Jean-Marc Lhermet, manager de Clermont, évoque la finale du Top 14 qui l’oppose de nouveau à Perpignan :
Des supporters de Clermont-Ferrand pendant le match contre Toulon à Saint-Etienne le 15 mai 2010. (AFP Thierry Zoccolan)
publié le 29 mai 2010 à 0h00

Après trois échecs contre le Stade français, le Stade toulousain et l’Usap Perpignan, Clermont-Ferrand dispute samedi, à nouveau contre les Catalans, sa quatrième finale de Top 14 d’affilée. Jean-Marc Lhermet, directeur sportif du club auvergnat, décrypte l’état d’esprit de son équipe.

Comment se refait-on un moral après trois échecs consécutifs?

Perdre un match, c’est déjà dur. Quand c’est une finale, c’est encore pire. On s’est posé la question de savoir comment l’équipe allait réagir. Et j’ai l’impression qu’on en est ressortis plus forts. Le groupe s’est renforcé au travers de ses traumatismes. Cela lui a donné encore plus envie d’y arriver.

Clermont a déjà perdu dix finales quand même…

Tout le monde nous ressasse notre histoire mais ce n’est pas la finale qu’on a perdue en 1936 ou 1937 qui compte. Que cela ait marqué l’histoire du club et que l’on ressente cette identité, c’est vrai. Mais cela n’influera pas sur le jeu samedi.

Avez-vous effectué un travail psychologique ?

En début de saison, nous avons fait appel à une personne chargée de travailler sur le mental. Cela s’est fait par petits groupes. En sport, le mental est tellement important aujourd’hui qu’on ne peut pas ne pas en tenir compte. Il a fallu analyser pourquoi il y avait eu défaite, puis comprendre comment ne pas recommettre les mêmes erreurs. Il y a tellement de paramètres qui font que l’on gagne ou pas…

Comment vous êtes-vous remis au travail ?