Après une journée de jeudi tronquée par la pluie qui avait obligé la direction du tournoi à annuler une quarantaine de rencontres, les cadences infernales ont été de mise dès vendredi matin à Roland-Garros. Quelques têtes de série ont eu l'élégance d'expédier les affaires courantes histoire de redonner de l'air à la programmation. Rafael Nadal a réglé une formalité en sortant l'Argentin Horacio Zeballos (6-2, 6-2, 6-3) pour foncer sur Lleyton Hewitt qu'il retrouvera pour la 4e fois à Roland-Garros. Roger Federer n'a pas plus traîné en chemin, facile vainqueur de l'Allemand Julian Reister (6-4, 6-0, 6-4) qui a pourtant montré de très belles choses. Mais face à Roger… Grosse déception pour l'Italien Fabio Fognini, éblouissant tombeur de Monfils, mais inexistant et sorti en trois sets par le Suisse Stanislas Wawrinka (6-3, 6-4, 6-1).
Revanche. Le gros match chez les garçons concernait le Français Jo-Wilfried Tsonga, qui retrouvait le Néerlandais Thiemo De Bakker. Tsonga l'avait battu en Coupe Davis en 2009, mais, il y a un mois, il n'avait pas pu empêcher De Bakker de prendre sa revanche sur la terre de Barcelone, en trois sets. De quoi instiller une pointe de doute dans l'esprit du Français. Et le doute, ce n'est pas bon sur un court, surtout face à un joueur de la trempe de De Bakker, ancien numéro 1 mondial juniors, qui, outre une force de frappe impressionnante, sait à peu près tout faire sur un terrain.
Si la tête de Tsonga a bien tenu, c'est sa f