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A Roland-Garros, les Français six pieds sous terre

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Tennis. Jo-Wilfried Tsonga, le dernier tricolore en lice, a abandonné, hier, en huitième de finale face au Russe Mikhail Youzhny.
publié le 31 mai 2010 à 0h00

Après les éliminations d'Aravane Rezaï et Marion Bartoli samedi, le dernier espoir du tennis français reposait sur les larges épaules de Jo-Wilfried Tsonga dont le tableau était relativement dégagé jusqu'en demie. Mais hier, le Manceau a chuté sans pouvoir combattre en huitième face au Russe Mikhail Youzhny. Tsonga a compris dès les premières balles et les premiers déplacements, comme il l'expliquait après son abandon à la fin du premier set, perdu 6-2. «Je me suis forcé, mais dès le premier jeu j'avais du mal à simplement poser le pied par terre. La douleur m'empêchait d'aller vers le côté droit.»

Cruel. Tsonga a donc capitulé après avoir reçu quelques soins sur le court, comme au tour précédent contre le Néerlandais Thiemo De Bakker lorsque le Français s'était plaint d'une contraction à la fesse droite. Hier, Tsonga a confirmé le réveille et l'aggravation de cette blessure. «J'avais mal derrière [au match précédent, ndlr] et là, ça s'est propagé devant. Je ne sais pas vraiment ce que j'ai, je vais passer des examens.»

Sur les 31 engagés, il n'y a plus ni Français ni Françaises à Roland-Garros. Seuls trois avaient réussi à atteindre le 3e tour. Parmi les quatre «nouveaux mousquetaires», Gilles Simon avait déclaré forfait. Relevant de blessure et l'âme tourmentée Gaël Monfils a disparu au 2e tour contre l'Italien Fabio Fognini sans jamais avoir donné l'impression de pouvoir aller très loin dans un tournoi dont il fut qua