Robin Soderling est de retour sur la terre de ses exploits. Pour la deuxième année d'affilée, le Suédois s'est qualifié pour la finale des Internationaux de France. Après s'être vengé jeudi de Roger Federer, qui l'avait battu l'année dernière, le n°7 mondial a retourné la situation à son avantage vendredi, en demi-finale, en prenant la mesure de Tomas Berdych après avoir pourtant perdu les 2e et 3e sets (6-3, 3-6, 5-7, 6-3, 6-3). Parfaite tête de lard, considéré comme l'un des joueurs les plus désagréables du circuit, Berdych a été irréprochable pendant la totalité des 3 heures et 27 minutes qu'a duré son match contre Soderling, à nouveau époustouflant, mais moins que face à Federer.
orbite. Il aurait pourtant eu quelques bonnes raisons de péter un plomb après avoir refait son handicap d'un set et pris l'avantage avant de finalement s'incliner. Mais une petite baisse de régime physique, qui a eu pour effet de rendre son service moins décisif, l'a poussé vers la sortie. Au grand soulagement du public du central. Non pas que tout le monde soit tombé amoureux du Suédois, qui pourrait d'ailleurs rivaliser avec Berdych si le prix citron - attribué au joueur le plus antipathique - existait toujours. Simplement, les spectateurs voulaient que le Suédois retrouve Rafael Nadal, qu'il avait éliminé l'an dernier en 8e de finale. Car, qui pouvait douter que le Majorquin allait se qualifier face à l'Autrichien Jürgen Melzer ?
Méfiance tout d