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Libération

Pas d'annulation en urgence de la dissolution des groupes de supporteurs du PSG

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publié le 7 juin 2010 à 19h25
(mis à jour le 7 juin 2010 à 19h28)

Le 28 avril dernier, le ministère de l'Intérieur prononçait la dissolution pour violences de sept associations de supporteurs de clubs de football de Ligue 1. Parmi elles, cinq du PSG. Une décision qui avait provoqué la colère de plusieurs associations du virage Auteuil: les Supras, les Authentiks et la Grinta, qui décidaient de protester auprès du Conseil d'Etat.

Ce lundi, l'instance a rejeté deux demandes de suspension en référé de l'exécution des décrets du 28 avril, jugeant que «la condition d'urgence n'est pas remplie». Les deux recours, déposés par les Supras Auteuil et les Authentiks, doivent encore être examinés sur le fond, lors d'une audience le 5 juillet.

Dans ses décisions, consultées par l'AFP, la plus haute juridiction administrative estime que «la condition d'urgence n'est pas remplie à la date de la présente ordonnance» et que les deux associations ne sont donc «pas fondées à demander la suspension de l'exécution du décret attaqué».

François Gilbert, avocat de l'association les «Authentiks», se dit «surpris» de la décision du Conseil d'Etat: «Quand il y a dissolution, il y a urgence à statuer, explique-t-il à Libération.fr. La démarche du juge, c'est de dire que l'administration va lui apporter des éléments factuels précis sur les violences dont sont accusés mes clients. Mais je pense que ce