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Libération

Sidney Govou: «On ne peut pas dire qu’on est en confiance»

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Sidney Govou, ce lundi 7 juin. (Reuters)
publié le 7 juin 2010 à 15h40
(mis à jour le 7 juin 2010 à 15h53)

Pour tous ceux que les trois matchs amicaux disputés par les Bleus ces deux dernières semaines (2-1 devant le Costa-Rica, 1-1 en Tunisie, 0-1 contre la modeste Chine, 84e au classement Fifa) inquiéteraient, les joueurs ont mis au point depuis vendredi une réponse standard: pas de panique, ce ne sont que des matchs de préparation, l’important c’est l’entrée dans la Coupe du monde de vendredi face à l’Uruguay.

Cette communication a vécu. Lundi, le milieu droit Sidney Govou était de passage devant les médias. Qui l'aiment bien: connu du grand public pour son amour  des soirées arrosées (lui, a parlé une fois de «faute de vie»), Govou l'est auprès de la presse pour son aversion à travestir ou à dissimuler le fond de sa pensée.

Titulaire lors des trois matchs de préparation, le joueur a commencé par ne pas se faire de cadeau: «J'aurai aimé faire plus, ou mieux. Je me suis mal situé, je n'avais pas de bonnes sensations, voilà… Je n'ai pas été performant, je le sais, c'est la vérité.» Puis, il élargit la focale: «Au vu des derniers matchs, on ne peut pas dire qu'on est en confiance. On a quelques doutes. Mais quand ça va prendre, ce sera un avantage d'être passé par ces moments compliqués. On sera forcément plus costaud.»

Le jeu: «En vérité, on n'est pas habitué à avoir beaucoup le ballon pendant les matchs [c'est-à-dire à jouer contre une équipe qui, sciemment, se replie en nombre pour défendre l'accès de son but, ndlr]. On ne sait pas gérer le