Il avait prévu de jouer en 4-2-3-1. Puis en 4-4-2. Finalement, Marcello Lippi devrait demander aux Italiens d'évoluer en 4-3-3 lors de leur entrée en coupe du monde face au Paraguay, le 14 juin. A moins qu'il ne se décide au dernier moment pour un autre schéma. Avec quels joueurs ? Il ne sait pas encore. De la part d'un coach aussi expérimenté que l'entraîneur champion du monde 2006, pareil tâtonnement étonne. «Lorsqu'on en est encore à expérimenter à trois jours du départ d'un mondial, c'est qu'on n'est pas prêt, ou pas satisfait de ce qu'on a vu jusqu'ici», confirme Christian Gourcuff, le mage de Lorient. Insatisfait, Domenech doit l'être aussi, quoiqu'il en dise. En trois matchs amicaux, l'équipe de France a donné l'impression d'avancer en reculant dans l'application de son néo 4-3-3. Finalement, la nouvelle disposition soi-disant plus offensive des Bleus a fait pschitt. Au point que le pays entier se verrait bien repasser à son ancien 4-2-3-1 des années dorées. Aux dernières nouvelles, Domenech hésiterait. Bon.
Que les deux finalistes du dernier Mondial soient contraints d'improviser parce qu'ils s'appuient sur une génération nettement moins talentueuse que les années précédentes (plus de Zidane, Totti ou Del Piero…), soit. Mais que dire lorsque la même agitation s'empare de deux des favoris de la compétition comme l'Argentine et les Pays-Bas ? A quatre jours de l'ouverture, impossible de dire comment joueront les gauchos et les Oranje. Pas d'éq