Stars and stripes ? Non : Stars but stripes ! La tête dans les «étoiles» mais le destin toujours «barré» à l'horizontale… Landon Donovan est californien. Il joue au Galaxy (sic) de Los Angeles, le Hollywood du foot US, pose en Captain America sur son site perso et gueule son ego «Me ! Me !» quand il inscrit son but pas possible contre le Brésil, en finale de la Coupe des confédérations 2009. Landon Donovan est bien américain : jeune et con comme un touriste à Paris ou un GI à Saigon. Beau gosse et meilleur attaquant US de tous les temps, mais dans un pays où le soccer est sport de gonzesses. Sa passion pour le foot se déclare dès 5 ans. Sa «soccer mom» l'inscrit alors en club : 7 buts lors de son premier match ! La légende est née…
Starifié au Mondial junior 1999, Donovan signe à 17 ans à Leverkusen. L'Europe, le rêve ! Sauf qu'il se plante en Bundesliga : «J'étais égocentrique, je pensais avoir déjà tout vu.» Au Bayern Munich, à l'hiver 2008-2009, le joueur ne fait pas mieux. Alors pour se consoler, Donovan mise sur la relation freudienne qu'il entretient avec la sélection américaine, sa «mère patrie». Finalement, sa chance européenne est arrivée cet hiver, à 28 ans, sous la forme d'un prêt réussi et émancipateur à Everton. Qui a fini façon crève-cœur : lui qui souhaitait rester en Premier League ou partir en Espagne («J'aimerais jouer au Barça et être Messi pour un jour») a dû revenir jouer la saison régulière de MLS, le champion