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Libération

Pays-Bas, l’attaque Champomy

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Groupe E. Loin du football champagne qu’ils sont censés incarner, les Oranje ont effectué une entrée poussive dans la compétition.
publié le 15 juin 2010 à 0h00

Malgré une victoire 2-0 face au Danemark, les très attendus Pays-Bas ont plutôt déçu pour leur entrée dans la compétition. Ni avalanche de buts ni jeu magique. Mais pourquoi donc ? Tentatives d’explication.

Le coup de pression

S'ils ont levé la tête en entrant sur le terrain, les Néerlandais ont sans doute compris que pour leurs milliers de supporteurs vêtus en orange flashy, chauffés à la bière et au soleil, le match était déjà gagné. Ils se sont peut-être aussi souvenus que jamais depuis 1938, une équipe des Pays-Bas n'a perdu son premier match en Coupe du monde. Ou que le Danemark restera pour l'éternité cette sélection que personne n'attendait, et qui a raflé l'Euro 92 à la barbe de tous les ténors du continent. Résultat, ils ont paru écrasés par l'enjeu, d'une mollesse et d'une passivité incroyables. «Les joueurs étaient tendus», a d'ailleurs plaidé le sélectionneur Bert van Marwijk.

Des attaquants assez inoffensifs

Annoncée comme dévastatrice après les raclées infligées en amical au Ghana (4-1) et à la Hongrie (6-1), l’attaque néerlandaise est longtemps restée muette. Désorganisés, sans idée et, plus inquiétant, à court de rythme, les Van Persie, Sneijder et Van der Vaart n’ont clairement pas été à la hauteur. Le premier but a été inscrit contre son camp par Poulsen, le second suite à une passe décisive… du poteau danois. Significatif, l’homme du match côté Oranje s’appelle Gregory Van der Wiel. Il joue défenseur.

Le facteu