Pendant le Mondial, Libération.fr donne la parole à des personnalités qui livrent leur vision - décalée ou pas - de l'événement. Aujourd'hui, Gustave Kervern, acteur et réalisateur (Louise-Michel et Mammuth, notamment), également auteur pour l'émission Groland, sur Canal plus.
Raymond Domenech n'est compris par personne. 50% des gens le considèrent comme un sombre con, les autres 50% comme un génie incompris. Où est la vérité ? Facile. Une simple enquête sur le passé du sélectionneur permet de se faire une idée sur l'homme.
Fils de communistes zapatistes, il adhère très jeune à la TRB, Troupe révolutionnaire bolchévique avant de devenir un des bras armé du GCC, le groupuscule des coupeurs de cravates. Déçu par ses compagnons de route (Lionel Jospin, Julien Dray), il se radicalise encore plus en intégrant le FCPF, le Front des Creveurs de Pneus de Ferrari, où il côtoie Lionel Stoléru et Huguette Bouchardeau. Mais Raymond Domenech veut aller plus loin.
Il décide alors de créer son propre mouvement, le PAM, Parti anti-monégasque. Aidé par quelques amis déterminés (Louis Mexandeau, Anicet le Pors), il veut s'attaquer à trois symboles de la Principauté par des actions terroristes. Un: la nuit, décapiter un à un tous les cactus du jardin exotique. Deux: prendre en otage le célèbre éléphant du zoo. Trois: chier dans le bonnet rouge du commandant Cousteau.
Finalement, après avoir réfléchi cinq minutes, il abandonne son projet fou et devie