Apôtre de l’acid jazz, le DJ anglais labellisé BBC Gilles Peterson, qui jouera au Worldwide festival, à Sète, du 8 au 11 juillet, est aussi un grand fan d’Arsenal. Interview avant le deuxième match des Anglais ce soir, contre l’Algérie.
Allons droit au but. C’est quoi le problème avec vos gardiens ?
Peut-être que Barthez les a tous mangés quand il jouait à United… Aujourd’hui, la sélection me rappelle Arsenal quand David Seaman est parti à la retraite : ils ne sont jamais vraiment parvenus à le remplacer. Je ne sais pas s’il s’agit d’un trou générationnel ou si c’est plus grave.
Autre dossier qui fait mal : Emile Heskey. Qu’est-ce qu’il fout là ?
Heskey fait des fantastiques spaghetti aux oursins, le plat préféré de Capello. Voilà. Et puis il faut bien dire que Theo Walcott, avec qui il était en balance, a été à chier cette année.
L’Angleterre est-elle incapable au point d’embaucher un sélectionneur étranger ?
Je crois surtout que la fédération est complètement stupide. Roy Hodgson, par exemple, ferait un formidable manager, un genre de Wenger britannique. Mais les Anglais ont un véritable problème d’identité. Ils trouvent cela plus chic d’avoir un sélectionneur étranger.
Cheryl Cole ayant divorcé d’Ashley, qui va être le premier joueur anglais à tenter sa chance avec elle ?
John Terry, évidemment… Il s’est déjà tapé la femme de tous les autres joueurs. Je trouve vraiment que c’est un type détestable. Et finalement pas si bon que ça.
Les femmes des joueurs, les Wags, sont-elles le pire ennemi de l’équipe ?
Non, c’est la Premier League. Trop de matchs, d’attentats, de blessures… Ou alors la presse, qui remue continuellement la merde pour vendre.
Pour finir en musique, le joueur le plus rock de l’équipe ?
Wayne «Thick Neck» Rooney. Sans lui, c’est la fin du monde. Il est laid, mais tous les joueurs de Manchester sont laids, c’est une tradition, regardez Neville ou Scholes. Et puis tout est relatif : comparé à Tevez ou Ribéry,