Après Roselyne Bachelot et Nicolas Sarkozy, premiers à condamner les insultes lancées par Anelka à Domenech, les politiques de tous bords ont dénoncé dimanche le fiasco de l'équipe de France de football au Mondial sud-africain.
A deux jours d'un match clé contre la sélection du pays hôte, avec des chances de qualification très minces, les Bleus ont refusé de s'entraîner dimanche pour protester contre l'exclusion du groupe de Nicolas Anelka, décidée la veille par la Fédération après ses insultes révélées par L'Equipe.
"Navrant", "scandaleux", "lamentable", "consternant" : une pluie de critiques unanimes, quelles que soient les étiquettes, s'est abattue sur l'équipe de la part de tous les responsables interrogés dans les émissions politiques dominicales.
Bernard Kouchner a ainsi estimé que la crise vécue par l'équipe était une "caricature" et un "feuilleton épouvantable". "C'est une bien triste affaire. Est-ce que cela va ternir l'image de la France? J'espère que non", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, interrogé par la chaîne de télévision TV5, Radio France Internationale et le journal Le Monde.
"Le match (la défaite contre le Mexique jeudi, ndlr), les insultes, cette ambiance de déc