Signé Squadra ! En concédant hier un incroyable nul face à la Nouvelle-Zélande - qui vient s’ajouter au partage des points inaugural contre le Paraguay -, l’Italie a confirmé ses difficultés à entrer dans un Mondial. Cela ne signifie pas qu’elle ne gagnera pas à la fin, mais tout de même. Avant le match couperet qui l’attend jeudi contre la Slovaquie, voici ses motifs d’inquiétude.
Cannavaro dépassé
Dans le jargon, cela s’appelle faire une «Marcel Desailly». Monstrueux au Mondial 98, impeccable à l’Euro 2000, le défenseur central des Bleus avait abordé l’Euro 2004 en capitaine fatigué. Quatre matchs plus tard, le bon Marcel, moqué par le pays entier, disait au revoir aux Bleus et s’engageait chez les Qataris d’Al Gharrafa Doha. Le golfe Persique, c’est aussi là que jouera la saison prochaine Fabio Cannavaro. Le capitaine de l’équipe d’Italie a signé un contrat avec Al-Ahli Dubaï il y a deux semaines. On espère pour ses employeurs qu’il y sera meilleur qu’en sélection.
Déjà coupable sur le but paraguayen, le champion du monde et Ballon d'or 2006 a récidivé hier contre la Nouvelle-Zélande, en se faisant prendre comme un pupille sur le but de Smeltz (7e). Au total, Cannavaro n'est pas loin d'avoir déjà coûté quatre points à son équipe. Ses himalayesques performances de 2006 lui avaient valu le surnom de «mur de Berlin». Visiblement, celui-ci aussi s'est effondré.
Lippi embrouillé
Contre le Paraguay, Lippi avait commencé en 4-3-3, avant de passer dare-dare en 4-4-2. Contre