«Je suis triste, déçu (...) J'ai trouvé aujourd'hui dans cette équipe ce que j'aime: de la générosité, du coeur, de la solidarité (...) Nous avons été victimes d'un coup du sort (l'expulsion de Yoann Gourcuff, ndlr). Quand ça veut pas, ça veut pas (...) On a laissé trop d'énergie (dans les dissensions internes, ndlr) (...) Cette équipe a un vrai potentiel. Je l'ai bien aimée. Elle a tout pour réussir.»
Puis en conférence de presse: «J'ai vécu une belle aventure, avec de beaux moments (...) Eric Abidal a été le seul joueur à me demander de ne pas jouer. Il ne se sentait pas en état. Il m'a dit qu'il était vidé (...) Là, je suis dans la douleur, la détresse, la difficulté. C'est dur, et ça va être encore dur. Mais il faut être digne dans la victoire et la défaite. Il va falloir aussi assumer la déception de tout le monde (...) On est les premiers surpris de ce qui est arrivé. A partir de demain, je deviens le premier supporter de l'équipe de France.»
Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football (FFF): «Je suis meurtri par ce qui s'est passé ce week-end. Le foot français a fait honte à son pays (...) Les éducteurs, pratiquants ne se sont pas reconnus dans cette mascarade (...) Il va falloir faire un bilan sans complaisance, trouver les causes de cette mascarade et aller de l'avant, sortir de cette spirale négative (...) L'heure est à la reconstruction autour de Laurent Blanc et de Jean-Louis Gasset (adjoint de Laurent