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Libération

Désunion Jack

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Après deux matchs nuls, l’Angleterre sous pression affronte la Slovénie.
(REUTERS/Darren Staples)
par Marc HERVEZ
publié le 23 juin 2010 à 0h00

Le meilleur groupe anglais depuis les Beatles. Voilà ce que l'Angleterre pensait avoir tiré le 4 décembre lorsqu'elle avait vu Charlize Theron annoncer les noms de l'Algérie, des Etats-Unis et de la Slovénie aux côtés du sien. Six mois plus tard, les Three Lions crient Help ! Avec deux petits nuls en deux matchs, les ouailles de Fabio Capello sont à deux doigts de gicler du Mondial. Sans jambes et sans imagination face aux Etats-Unis, indigente de médiocrité technique contre l'Algérie, l'Angleterre fait peine à voir. Et comme l'équipe de France a prouvé que le pire est toujours à envisager, tout le monde s'est mis à baliser. Premier à tenter de sauver sa peau, Capello a décidé de rejeter la faute sur ses joueurs. Il faut dire que la réputation de l'entraîneur le mieux payé de la planète en prendrait un sacré coup si l'Angleterre devait quitter la compétition dès les poules, une première depuis 1958. «Ce n'est pas l'équipe que je connais. Celle que je vois lorsqu'elle s'entraîne. Peut-être est-ce dû à la pression ? Moi, je n'ai pas commis d'erreurs», a clamé le manager transalpin après le nul contre l'Algérie, avant d'expliquer que le problème de Wayne Rooney se situait «dans sa tête».

Terry-la-Fronde. Belle tentative, mais qui n'a pas plu à tout le monde. «Il a dit ça ? OK», s'est contenté de commenter David James. Blasé, le gardien a tout de même ajouté qu'il était un brin lassé de connaître les compositions d'équipes