Un Allemagne-Angleterre en Coupe du monde, c'est toujours la promesse d'une belle partie de manivelles (remember la finale de 1966 ou la demi-finale de 1990). Cette année, c'est dès les 8es que le choc intervient. Les trois clés du match.
Les entraîneurs : Capello vs Löw
Deux styles pour deux visions du monde. Fabio Capello, l'entraîneur italien des Anglais, est un homme qui ne rigole pas beaucoup, et ça ne date pas d'hier. Son management est aussi strict que sa mise en plis, blazer, cravate serrée autour du dernier bouton et lunettes rectangulaires. «Avec lui, si tu fais une erreur à l'entraînement, tu dois te regarder après en séance vidéo. Il enregistre tout. Une fois, on a dû se mater une vidéo de Glen Johnson parce que Capello était mécontent d'une touche qu'il avait effectuée à l'entraînement. Pendant trente minutes ! Pour dîner, on doit absolument revêtir l'uniforme de la sélection, alors qu'auparavant on se pointait en short et tee-shirt», témoignait pour l'exemple Wayne Rooney l'année dernière au Daily Mail.
Joachim Löw, le gars d’en face, c’est tout le contraire. Formé à l’école californicool et positive attitude de Jürgen Klinsmann, dont il était l’assistant lors du dernier Mondial, le coach allemand est allé cette année jusqu’à troquer sa légendaire chemise blanche cintrée pour un petit tee-shirt lavande près du corps.
Forcément, les deux équipes jouent comme vivent leurs sélectionneurs. L’Angleterre est organisée, mais crispée, fermée et pour tout dire petit b