Rafael Márquez, le défenseur d'El Tri, l'a avoué sans se forcer. Pour espérer battre l'Argentine en huitième dimanche, le Mexique devra «fermer les espaces à Messi». Autrement dit : l'empêcher de jouer. La preuve que s'il n'a pas encore marqué - il a toutefois touché deux fois les poteaux - l'attaquant du Barça, survendu par Maradona lui-même («aucun joueur ne vaut 30% de Messi»), reste l'individualité la plus terrifiante du tournoi. Interview exclusive avec «la Pulga», qui vient de fêter ses 23 ans.
Quel est votre sentiment sur ce début de Mondial ?
Ce premier tour a servi de rappel à tout le monde : il ne faut sous-estimer personne. Mais même si les matchs sont très fermés et très disputés, je continue de penser que les favoris restent toujours les mêmes.
Tout a l’air de se dérouler comme vous l’espériez…
L’Espagne, le Brésil et l’Angleterre sont arrivés en tant que favoris, mais ça ne veut rien dire. Le statut de favori, il faut le démontrer ici, pas durant les éliminatoires. Moi, je savais que l’Argentine montrerait son vrai visage pendant la compétition. On monte en régime : défensivement, on travaille bien, et en attaque n’importe lequel d’entre nous est capable de tuer le match. A l’entraînement, il y a une sensation de puissance qui se dégage. Ce qui me rend confiant pour la suite.
Personnellement, comment vous sentez-vous après deux saisons intenses avec le Barça ?
On m’a jeté plein de merde, on a dit que je n’étais pas en forme. Mais je vais bien. Je suis même dans une forme spectaculaire. La préparation a été parfaite. Et je suis content parce que j’ai eu beaucoup de contacts avec le ballon, alors que jusqu’à présent ce n’était pas l