Le bordel qui suit une fin de règne de Domenech, c’est encore du Domenech. La preuve : la France, pourtant éliminée du Mondial depuis mardi et sa défaite contre l’Afrique du Sud, continue d’alimenter la chronique. Le week-end des Bleus, en trois points.
Parreira et le petit Raymond.«Non, Monsieur Domenech, on ne refuse pas de serrer la main d'un entraîneur champion du monde !» était sorti de ses gonds Jean-Michel Larqué sur TF1 au coup de sifflet final de France-Afrique du Sud, lorsque les caméras avaient montré «Ray Strange» s'emporter contre son homologue Carlos Alberto Parreira. Le sélectionneur des Bafana Bafana, qui avait mené le Brésil au titre en 1994, a choisi dans O Globo de traiter l'affront avec mépris : «Son geste a été vraiment tout petit, il montre à quel point cet homme est un petit.»
La Fifa bâche Bachelot. «Il existe un système de management du football, et c'est la seule chose que l'on demande à la France de respecter […]. Personne ne peut demander à un dirigeant élu de démissionner.» Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa, a profité samedi d'une conférence de presse pour dire tout le mal qu'il pensait de la sortie de Roselyne Bachelot sur la démission «inéluctable» du baobab Jean-Pierre Escalettes de son poste de président de la FFF. Voilà Sarkozy et ses états généraux du football français prévenus : la Fifa de «Led Zep» Blatter ne tolérera aucune ingérence politique dans le