C’est le derby de la péninsule ibérique. A ma droite, l’Espagne, son aréopage de stars et sa (petite) crise de confiance. A ma gauche, le Portugal, sa cage inviolée et son Cristiano Ronaldo. Un huitième qui sent la poudre et les duels en pagaille. Voici les trois principaux.
Les coachs Del Bosque vs Queiroz
Moustache de commissaire, crâne dégarni, caractère taiseux… Vicente Del Bosque n'est pas vraiment en phase avec le football bling-bling. Natif de Salamanque, le sélectionneur espagnol est l'homme d'un seul club : le Real Madrid. Joueur puis entraîneur corporate, celui qu'on surnomme «Droopy» en Espagne a consacré sa vie à la Maison blanche, ne sortant de l'ombre que malgré lui, pour assurer des intérims à la tête des Galácticos, en 1994, 1996 et 1999. Sauf que son dernier baby-sitting de stars en date aura tenu quatre ans. Malgré ses succès (deux Ligues des champions et deux Ligas), Vicente Del Bosque est pourtant viré sans ménagement par son président, Florentino Pérez, en 2003. Lequel nomme alors à sa place… Carlos Queiroz, l'actuel sélectionneur du Portugal.
A la différence du Bidochon madrilène, l'ancien professeur de portugais, jusqu'alors adjoint de luxe d'Alex Ferguson à Manchester, sent bon l'eau de Cologne, porte des costumes cintrés et se rase de très près. Problème : il se fait systématiquement bouffer par son vestiaire. Au Real comme lors de ses passages dans le golfe Persique, au Japon où en Afrique du Sud, l'expérience a donc tourné co